Tribune politique – Octobre 2012

Une gestion responsable

Six mois après leur arrivée aux responsabilités, les différentes équipes municipales ont dû faire face aux conséquences d’une crise financière sans précédent et qui se prolonge encore aujourd’hui. À Cormeilles, la majorité a une gestion saine et efficace de la ville, tant au niveau du fonctionnement et de l’investissement qu’au niveau financier.

Il est évident que pour investir ou rendre des services à la population les recettes de fonctionnement de la ville doivent être suffisantes.  Parmi celles-ci :

  • La dotation de l’État (DGF) est une de nos principales recettes. Avec 166 € par habitant elle représente 14 % de notre budget ; si cette somme ne bouge quasiment plus depuis des années, un fossé s’est créé entre Cormeilles et d’autres collectivités, la DGF de Cormeilles est de 45 % inférieure à la moyenne des communes du Val-d’Oise, soit un manque à gagner de 3 M € par an.
  • La faiblesse de la DGF perçue par notre commune est historique. Personne, du trésorier général aux plus hautes instances de Bercy – n’a pu nous expliquer cette situation. Malgré ce handicap majeur, notre gestion financière minutieuse nous permet aujourd’hui de poursuivre nos investissements tout en ayant un endettement qui reste largement inférieur à celui des autres communes de taille équivalente, en dépit de recettes de fonctionnement beaucoup plus faible.

Ratio Dette/Population en 2010 pour les communes de 20 000 à 40 000 habitants en euros par habitant :

Cormeilles

France

Ile-de-France

Val-d’Oise

729 €

995 €

1 080 €

981 €

Nous sommes bien notés par les organismes bancaires et c’est un atout indéniable de la commune pour pouvoir emprunter, et à des taux raisonnables, en cette période de crise. Nous veillons à ce que notre budget de fonctionnement 2012 reste excédentaire pour permettre d’investir en 2013.

Si la commune percevait une DGF équivalente au montant moyen des communes du Val-d’Oise :

  • Soit nous n’aurions plus à emprunter pour financer notre investissement
  • Soit  nous augmenterions de 50 % nos investissements.
  • Soit nous pourrions réduire les impôts locaux de 20 %.

Ou simplement un mélange de toutes ces solutions. Nous attendons maintenant du nouveau gouvernement une véritable équité entre les collectivités !

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