Tribune politique – Mai 2014

Si nous nous attardons à bien comprendre ce que veulent dire les mots, nous confirmons que  les Cormeillais ont investi et plébiscité une politique qui, dans les domaines les plus divers, convient à 78.27% des électeurs.

La majorité municipale a entendu ce soutien particulièrement confiant et est bien décidée à poursuivre son action en faveur du bien-être de ses administrés.

L’électorat cormeillais a prouvé dans son expression majoritaire qu’une partie de son bien-être global est d’abord dans son chez soi, son quartier et sa ville. Même si le taux d’abstention reste élevé, celui-ci est en baisse par rapport aux élections municipales de 2008.  Ce résultat confirme bien la cohérence de notre politique et de ses choix.

La santé des finances est effective malgré les critiques confuses de l’opposition. Les mandats précédents ont contribué à maintenir les grands équilibres tout en multipliant les installations nécessaires à tous.

L’effort particulier et lucide porté sur l’habitat et les infrastructures culturelles et sportives atteste d’une volonté aussi ferme que sage de moderniser des équipements au service de tous.

La population cormeillaise conforte deux aspects particulièrement sensibles pour les habitants : la sécurité et le caractère villageois de la commune.

Il convient de rester réaliste dans un contexte de crise économique mal traitée donc maltraitante, avec un gouvernement qui navigue à vue et qui impose après les élections une nouvelle cure d’austérité aux collectivités, mais notre Maire saura s’adapter à ce contexte fluctuant.

Il n’en reste pas moins vrai que ce résultat exceptionnel nous engage fortement.

Si l’on reprend les chiffres des précédentes élections, Yannick Boëdec avait été élu en 2008 avec 50.1% au deuxième tour (35.36% au premier tour). Même si le contexte s’est modifié (la preuve en est lors des précédentes législatives perdues par la droite), cette confiance majoritairement renouvelée nous impose de tenir nos engagements et un programme ambitieux peu porté par le contexte national !

Nous continuerons donc d’accompagner l’évolution inévitable de notre ville en protégeant au mieux ses habitants des vicissitudes de notre société.

Tribune politique – Mai 2013

Depuis 2008, le contexte national et international plonge notre pays dans un marasme économique qui s’est particulièrement aggravé en 2012. Certains candidats à l’élection présidentielle ont tout fait pour minimiser cette crise et aujourd’hui en font la seule cause de tous les maux de notre pays.

À Cormeilles et depuis le début du mandat, l’équipe du maire administre la ville en faisant des choix de gestion.

À l’inverse de la dégradation des comptes publics, la ville de Cormeilles a réussi à dégager un excédent de fonctionnement record en 2012 de 3,2 M € contre 1,6 M € en 2008, preuve s’il en est d’une gestion rigoureuse, et efficace.

Cet excédent (appelé aussi autofinancement) sera entièrement réinvesti au profit des Cormeillais :

  • une nouvelle école de 12 classes élémentaires,
  • la réhabilitation du centre de loisirs,
  • la rénovation de 3 rues (Massenet/Carnot/la Frette),
  • une esplanade de loisirs permettant aux familles et à toutes les générations de se retrouver,
  • une nouvelle aire de jeux aux Champs-Guillaume,
  • la réhabilitation du château Lamazière créant un nouveau lieu culturel sur la ville et un nouvel espace de vie, etc.

D’autres projets sont lancés tels que l’école des Arts, répondant à la fois aux besoins de locaux de l’école de musique et à ceux des écoles de danse, ou la future gare routière.

D’autres se sont concrétisés dès le début de notre mandat tels que le renforcement des effectifs de police, la vidéo surveillance, le terrain de foot synthétique, la rénovation du COSEC, les musées réunis, la galerie du Village, les aires de jeux, la réfection de nombreuses rues, etc.

Gouverner c’est prévoir et malgré certaines tentatives désespérées de faire croire à une mauvaise gestion, sûrement liées à un calendrier électoral, nos résultats sont la preuve que les choix effectués ont été bien réfléchis sur la durée.

Au-delà du contexte économique, le sentiment général engendré par les différentes affaires de certains élus nationaux ou représentants de l’état ne doit pas faire oublier que l’immense majorité des élus locaux ont à cœur de préserver l’intérêt général et de faire évoluer leur territoire en harmonie avec les habitants. C’est le cas de l’équipe municipale de notre ville.

 

Tribune politique – Octobre 2012

Une gestion responsable

Six mois après leur arrivée aux responsabilités, les différentes équipes municipales ont dû faire face aux conséquences d’une crise financière sans précédent et qui se prolonge encore aujourd’hui. À Cormeilles, la majorité a une gestion saine et efficace de la ville, tant au niveau du fonctionnement et de l’investissement qu’au niveau financier.

Il est évident que pour investir ou rendre des services à la population les recettes de fonctionnement de la ville doivent être suffisantes.  Parmi celles-ci :

  • La dotation de l’État (DGF) est une de nos principales recettes. Avec 166 € par habitant elle représente 14 % de notre budget ; si cette somme ne bouge quasiment plus depuis des années, un fossé s’est créé entre Cormeilles et d’autres collectivités, la DGF de Cormeilles est de 45 % inférieure à la moyenne des communes du Val-d’Oise, soit un manque à gagner de 3 M € par an.
  • La faiblesse de la DGF perçue par notre commune est historique. Personne, du trésorier général aux plus hautes instances de Bercy – n’a pu nous expliquer cette situation. Malgré ce handicap majeur, notre gestion financière minutieuse nous permet aujourd’hui de poursuivre nos investissements tout en ayant un endettement qui reste largement inférieur à celui des autres communes de taille équivalente, en dépit de recettes de fonctionnement beaucoup plus faible.

Ratio Dette/Population en 2010 pour les communes de 20 000 à 40 000 habitants en euros par habitant :

Cormeilles

France

Ile-de-France

Val-d’Oise

729 €

995 €

1 080 €

981 €

Nous sommes bien notés par les organismes bancaires et c’est un atout indéniable de la commune pour pouvoir emprunter, et à des taux raisonnables, en cette période de crise. Nous veillons à ce que notre budget de fonctionnement 2012 reste excédentaire pour permettre d’investir en 2013.

Si la commune percevait une DGF équivalente au montant moyen des communes du Val-d’Oise :

  • Soit nous n’aurions plus à emprunter pour financer notre investissement
  • Soit  nous augmenterions de 50 % nos investissements.
  • Soit nous pourrions réduire les impôts locaux de 20 %.

Ou simplement un mélange de toutes ces solutions. Nous attendons maintenant du nouveau gouvernement une véritable équité entre les collectivités !

Tribune politique – Mai 2012

La politique culturelle de notre ville obéit à plusieurs principes. Si la mise en valeur de notre territoire est au centre de nos préoccupations, nous ne considérons pas cette action comme limitée, ni dans le temps ni dans l’espace. Que ce soit dans le domaine du spectacle, de la lecture publique ou de la création artistique, nous visons tous les publics et tous les âges. Ce défi, s’il n’est pas évident, semble réussi.

Le patrimoine, est une partie importante de notre investissement. Nous ne le réduisons pas à sa nature immobilière même si c’est elle qui représente un budget conséquent, nous agissons aussi sur ce qu’il convient d’appeler le patrimoine vivant, à savoir : la mise en valeur des traditions et des usages, les archives, la transmission orale de notre histoire, autant de vecteurs pédagogiques pour petits et grands.

Un autre aspect fondamental de notre politique : le travail avec les associations. Nous nous attachons à créer un lien entre tous les acteurs de terrain. « Rassembler ce qui fut épars » est notre souci constant. Rassembler, donner les moyens, faire connaître seraient donc trois sources de notre action qui d’ailleurs en compte beaucoup plus. L’écoute de la population qui se réalise par différents vecteurs de communication se doit d’être bilatérale. Ainsi et par résonnance, la municipalité offre des réponses dans la mesure où la demande peut être raisonnablement prise en compte, notamment financièrement. L’investissement budgétaire dans une période difficile nécessite une attention toute particulière et des choix réalistes et sensés.

Si le projet d’un multiplexe de cinéma (pour citer cet exemple) ne coûte rien à la ville, la future école des arts représentera un investissement important, correspondant à un vrai besoin permanent et offrant une capacité et une qualité indiscutable.

Enfin, la politique culturelle de notre ville n’est en aucun cas le résultat d’une quelconque idéologie. Elle correspond à une volonté affichée qui pourrait se résumer par : créer un espace, un lieu où chacun aura le loisir de se former, de se cultiver, d’apprendre.

Une politique qui se définit donc en : « La culture à la portée de tous ».