Édito du Cormeilles Mag n°159 – Mai 2012

Chères Cormeillaises,
Chers Cormeillais,

Avec la fin de la période hivernale, le plan grand froid est levé mais c’est toute l’année, hélas, qu’il y a des sans-abri et des mal- logés. Cormeilles fait partie des rares villes du département s’étant mobilisée pour faire face aux nécessités immédiates durant les nuits glaciales. La ville a mis à disposition la salle des fêtes pour permettre aux réfugiés du froid de passer des nuits au chaud. Si cette solidarité d’urgence est impérieuse dans les circonstances extrêmes, elle n’empêche nullement d’agir plus globalement sur le fond et dans la durée au sujet du logement.

Notre solidarité s’exprime aussi envers ceux dont les moyens sont trop modestes pour acquérir un habitat décent au prix du marché. C’est pourquoi nous souhaitons favoriser l’accession à la propriété de la résidence principale. Dans ce but, j’ai donné mon autorisation aux bailleurs pour que des Habitations à Loyers Modérés puissent être acquises en pleine propriété par les occupants locataires. Non seulement, nous augmentons le taux d’habitations à loyers aidés, mais nous voulons en parallèle favoriser l’accession à la propriété.

Pendant que l’opposition donne des leçons et fait de la philosophie sur l’histoire de la solidarité… Nous, nous prenons nos responsabilités.

L’Association des Paralysés de France a rendu les résultats de son enquête sur l’accessibilité des lieux publics aux personnes à mobilité réduite. Sur 40 villes passées au crible en Val-d’Oise, Cormeilles est dans le haut du classement à la 7e place. C’est bien, même si je suis conscient que beaucoup reste à faire…

Pour finir, un coup de chapeau aux élèves du Lycée Le Corbusier qui ont réalisé la fresque sur les murs du souterrain communal passant sous les voies de chemin de fer à côté de la gare. Cette décoration vient parachever les travaux de rénovation d’un passage que vous êtes plusieurs milliers à emprunter chaque jour.

Yannick Boëdec
Maire de Cormeilles-en-Parisis
Vice-président de la communauté d’agglomération Le Parisis

Tribune politique – Mai 2012

La politique culturelle de notre ville obéit à plusieurs principes. Si la mise en valeur de notre territoire est au centre de nos préoccupations, nous ne considérons pas cette action comme limitée, ni dans le temps ni dans l’espace. Que ce soit dans le domaine du spectacle, de la lecture publique ou de la création artistique, nous visons tous les publics et tous les âges. Ce défi, s’il n’est pas évident, semble réussi.

Le patrimoine, est une partie importante de notre investissement. Nous ne le réduisons pas à sa nature immobilière même si c’est elle qui représente un budget conséquent, nous agissons aussi sur ce qu’il convient d’appeler le patrimoine vivant, à savoir : la mise en valeur des traditions et des usages, les archives, la transmission orale de notre histoire, autant de vecteurs pédagogiques pour petits et grands.

Un autre aspect fondamental de notre politique : le travail avec les associations. Nous nous attachons à créer un lien entre tous les acteurs de terrain. « Rassembler ce qui fut épars » est notre souci constant. Rassembler, donner les moyens, faire connaître seraient donc trois sources de notre action qui d’ailleurs en compte beaucoup plus. L’écoute de la population qui se réalise par différents vecteurs de communication se doit d’être bilatérale. Ainsi et par résonnance, la municipalité offre des réponses dans la mesure où la demande peut être raisonnablement prise en compte, notamment financièrement. L’investissement budgétaire dans une période difficile nécessite une attention toute particulière et des choix réalistes et sensés.

Si le projet d’un multiplexe de cinéma (pour citer cet exemple) ne coûte rien à la ville, la future école des arts représentera un investissement important, correspondant à un vrai besoin permanent et offrant une capacité et une qualité indiscutable.

Enfin, la politique culturelle de notre ville n’est en aucun cas le résultat d’une quelconque idéologie. Elle correspond à une volonté affichée qui pourrait se résumer par : créer un espace, un lieu où chacun aura le loisir de se former, de se cultiver, d’apprendre.

Une politique qui se définit donc en : « La culture à la portée de tous ».